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La Maison de Brique
04:19
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Dans un quartier mal famé,
Au sud d’une ville peu recommandable,
Se trouve
La maison de brique
Troisième construction diabolique d’un trio d’architectes pernicieux.
Tout dans cette demeure insupportable
Me rappelle que...
J’habite la maison
Des trois petits cochons.
Et même la pendule du fond
Ne tourne pas vraiment rond
La maison de paille comportait des failles de taille ;
Il a bien fallu, de fait, que je m’en aille.
Mais la maison de bois, malgré son charme rustique
S’est révélée tout aussi catastrophique.
Fuyant encore une fois, j’arrivai à la troisième masure,
Pleine d’allure et bien plus attrayante
Cependant, aujourd’hui, je le sais :
J’habite la maison
Des trois petits cochons
Et je vous demande pardon
Car j’y ai laissé ma raison
C’est l’avènement de l’heure d’hiver,
Après le passage à l’âge de pierre
Survivrais-je aux assauts du loup ?
Suis-je en train de devenir fou ?
Cette froide demeure
Est peuplée de fantômes
Ceux des Noëls passés,
Ceux-là même qui ont mal tourné
De la cave au grenier,
Tout est sale et délabré
Et dans la chambre à coucher
La nuit, les meubles se mettent à bouger.
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2. |
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Dès le matin c'est une armée qui déambule
Le teint livide de l'aube au crépuscule
(Faut-il leur tirer dans la tête
Pour que la gueule de bois s'arrête ?)
La démarche incertaine et le visage inerte,
Ils sont partout pourtant on ne donne pas l'alerte
(Mais qu'ont-ils bien pu faire la veille
Pour se trouver morts au réveil !)
Du fond des enfers,
Ils reviennent sur terre !
Les morts n'ont aucun savoir-vivre,
Ils titubent comme s'ils étaient ivres ;
La fin du monde est à nos portes !
Mais en vérité peu importe...
Il faut leur tirer dans la tête
Pour que tout s'arrête
"Je répète,
Il faut leur tirer dans la tête
Pour que tout s'arrête !"
C'est la transhumance
Qui recommence
Les morts se réveillent
"Like every monday!"
(Quand il n'y a plus de place en enfer
Les morts reviennent hanter la terre)
Il y en a bien trop
Dans le métro ;
Ils sont au moins mille
Dans la ville.
(Quand en enfer il n'y a plus de place
Les morts viennent traîner leur carcasse)
Du fond des enfers,
Ils reviennent sur terre !
Les morts n'ont aucun savoir-vivre,
Ils titubent comme s'ils étaient ivres ;
La fin du monde est à nos portes !
Mais en vérité peu importe...
I confess,
Last night I was nothing but a mess ;
But in my defence,
I was caught in a trance
And I never felt more alive
Than when the cold grasp of death
Started to clutch my soul.
Oh, this is it,
The dead all roam the earth
And death is the new birth!
Dès le matin c'est une armée qui déambule
Le teint livide de l'aube au crépuscule...
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